Curating

2024

27 janvier – 13 avril
Sympathies n°1, Juliette George, 3 bis f, Aix-en-Provence.
>> Pour sa première exposition personnelle, l’artiste, en digne héritière des conceptuels, a le souci de son format, de l’adresse et de l’accueil des publics. Comment améliorer le confort de lecture des visiteur·ices de même que la performance globale de son exposition ? Paraître sympathique, tout en étant pertinente ? Mais d’abord, qu’est-ce qui s’expose dans une exposition ? 

2023

26 janvier – 30 mars
L’Altra Roma, Prix Wicard, lauréat·es de la résidence de création à Rome, Espace Le Carré, Lille.
Artists : Guillaume Jezy et Jérémy Knez – GJJK, Yoshra Mojtahedi, Anne-Émilie Philipe.
>> Tout le monde connaît la légende fratricide, à l’origine de Rome, de Remus et Romulus élevés par une louve. Mais une autre histoire, non gravée dans le marbre, s’est transmise par des voix anonymes. Au coeur de l’Espace Carré à Lille, les artistes revisitent L’Altra Roma, cité oubliée et pourtant admirée dans le monde entier. Soucieuse de ne pas impacter la terre ni imposer la tyrannie de sa supériorité, L’Altra Roma prônait un rapport plus léger à la surface du monde, ses constructions étaient en bois, non par faiblesse mais par choix, son organisation non patriarcale, ni même fondée sur l’esclavage ou la mise au banc des femmes. Dans la Rome de jadis, l’on célébrait le flux sur le figé, le devenir sur l’être, la fiction sur l’archive… 

2022

30 septembre – 19 novembre
En découdre. Petites-mains, midinettes & mascarades, Les Sheds, Centre d’art de la ville de Pantin.
Artists : Raphaël Barontini, Delphine Dénéréaz, Suzanne Husky, Mehryl Levisse, Annette Messager, Miguel Miceli, Nefeli Papadimouli.
>> The exhibition intends to draw the threads of the textile industry’s revolts and instruct new narratives in the weave of appearances and manifestations of self.
L’exposition entend tirer les fils des révoltes de l’industrie textile et instruire de nouveaux récits dans la trame des apparences et des manifestations de soi.

1er – 30 avril / April 1st- 30th
Comme si, exposition collective, Galerie Éric Mouchet, Paris.
Artistes: Bertille Bak, Becquemin & Sagot, Matthieu Boucherit, Mégane Brauer, Le Corbusier, Samir Mougas, Tony Regazzoni, Silina Syan, Cyril Zarcone.
>> The contemporary world functions on the model of a broken record, which sweeps in one direction, then in the other, the greatness and the decadence of civilizations, of which the West – self-proclaimed legislator of the good taste, white, bourgeois, heteropatriarchal – poses as universal referent. Caught between two readings, the works in the exhibition Comme si operate on a double level: perception and reception, permanently demanding their transvaluation.
Le monde contemporain fonctionne sur le modèle d’un disque rayé, qui balaie dans un sens, puis dans l’autre, la grandeur et la décadence des civilisations, dont l’Occident — législateur autoproclamé du bon goût, blanc, bourgeois, hétéropatriarcal — se pose en référent universel. Prises entre deux lectures, les œuvres de l’exposition Comme si opèrent à un double niveau : la perception et la réception, réclamant en permanence leur transvaluation.

4 au 20 février / February 4th to 20th
– 196 °C ἄζωτος, à l’invitation de Soukmachine, assistée par Elise Brefort, PRéàVIE, Près Saint-Gervais.
Artists : Chedly Atallah, Clémence Althabegoïty, Gabrielle Le Bayon, Diane Benoit Du Rey, Clément Bouissou, Yannick Dangin-Leconte, Ibai Hernandorena, Shengqi Kong, Gabrielle Kourdadzé, Vanina Langer, Louise Lan Millot, Miguel Miceli, Jean-Baptiste Monteil, Julien Richaudaud, Pierre Seiter, Alice Suret-Canale, Lise Thiollier.
>> Like The exhibition intends to draw the threads of the textile industry’s revolts and instruct new narratives in the weave of appearances and manifestations of self.the chemical element, the works stored in the refrigerators of PRéàVIE activate their own temporal paradoxes and transformations from one state to another, between conservation and preservation, accumulation and storage, care and destruction. 
À l’image de l’élément chimique azote, les œuvres entreposées dans les frigos du PRéàVIE activent leurs propres paradoxes temporels et transformations d’un état à un autre, entre conservation et préservation, accumulation et stockage, soin et destruction. 


2021

19 novembre – 18 décembre / November 19th – December 18th
Format Cabine, à l’invitation de l’atelier Le Midi, Centre Tignous d’Art Contemporain, Montreuil.
Artists : Elvire Blanc Briand (en collaboration avec Philippe Guillemet et Boryana Petkova), Léa Dumayet, Gaëtan Kohler, Emanuele Ravagnani, Morgane Porcheron, Paul Souviron, Pauline Toyer. 
>> Format Cabine is a collective project built around the notion of travel and displacement. The artists, at the initiative of the exhibition, were awarded the François de Hatvany collective project grant in 2017, and shared the Atelier Le Midi, in Montreuil.
Initiée par l’atelier montreuillois Le Midi, l’exposition Format cabine nous plonge dans les méandres d’un voyage qui se déploie selon la logique de son contenant : soit une valise de 55 x 35 x 20 cm. Modèle standard, s’il en est, la boîte prend en charge la logistique et les préoccupations des artistes. Elle conte des récits mosaïques depuis des points de vue multiples, comme des bulles de savon virevoltantes qui s’effleurent, se jouxtent, s’interpénètrent, puis ne font qu’une, avant d’éclater.

2019

mars – juin / March – June
Sortir de la guerre par la guerre, Victoire Thierrée, à l’invitation de Isabelle de Maison Rouge, Salon Turbulences.
>> The works selected by 8 art critics are presented online on a digital platform and IRL during meetings with the artist.
Victoire Thierrée developed an approach based on military survival strategies in hostile environments. His approach tends to recover the place of the human and the body through the aesthetic choices made by the army to go beyond the limits of the humain.
Victoire Thierrée développe une démarche fondée sur les stratégies militaires de survie en milieu hostile. Sa démarche tend à recouvrer la place de l’humain et du corps à travers les choix esthétiques opérés par l’armée pour dépasser les limites de l’humain.

29-31 mars / March 29th-31st
. . ., exposition personnelle de Haythem Zakaria, L’Antichambre Acte I à l’invitation de Alta Volta, Hôtel de la Nouvelle République, Paris.
>> Haythem Zakaria’s metronome drawings blend into the setting of a hotel room, in a strident and captivating sound atmosphere. The artist’s gesture becomes an extension of the mechanical tool and the regular metric. Gradually, the brain becomes free and repetition becomes the expression of a moment of meditation.
Les dessins réalisés au métronome de Haythem Zakaria se fondent dans le décor d’une chambre d’hôtel, dans une atmosphère sonore tout à la fois stridente et envoûtante. Le geste de l’artiste devient le prolongement de l’outil mécanique et de la métrique régulière. Peu à peu, le cerveau se libère et la répétition devient l’expression d’un moment de méditation.

2018

4 mai – 16 juin / May 4th – June 16th
Darkroom in Use, solo show de Matthieu Boucherit à la Galerie Valérie Delaunay, Paris.
>> 
By transforming the gallery into a laboratory, Matthieu Boucherit moves the darkroom to another level, not technical or economic, but clinical. The black box whose opaque operation is to be penetrated then concerns another device for processing perception and memory…
En transformant la galerie en laboratoire, Matthieu Boucherit déplace la darkroom vers un autre registre, non pas technique ou économique, mais clinique. La boite noire dont il s’agit de pénétrer le fonctionnement opaque concerne alors un autre appareil de traitement de la perception et de la mémoire…

28 avril – 16 juin / April 28th – June 16th
B l ob !, Galerie Bertrand Grimont, Paris.
Artists : Vincent Mauger, Nelson Pernisco, Victoire Thierrée, Anne-Charlotte Yver.
>> The blob is neither a fungus, nor a plant, nor an animal. He is not male or female, and has a choice between 221 sexes. The works have the character of the blob, without being an illustration of it. They come alive, while remaining inert, gently colonize surfaces, aiming to adapt to their environment to better understand or reconfigure it.
Le blob n’est ni un champignon, ni une plante, ni un animal. II n’est pas mâle ou femelle, et a le choix entre 221 sexes. Les œuvres ont le caractère du blob, sans en être l’illustration. Elles s’animent, tout en restant inertes, colonisent en douceur les surfaces, visent l’adaptation à leur milieu pour mieux l’appréhender ou le reconfigurer.

10 – 28 février / February 10th – 28th
Avant la poussière, à l’invitation du projet Under The Sand, Lieu unique, Nantes.
Artists : Minhee Kim, Amélie Labourdette, Dominique Leroy,  Wilfried Nail, Pascale Rémita,  Benoit Travers.
>>  » Avant la poussière  » follows the last cycle of residencies of the Under the Sand project. The rhythms of a residence in an unknown territory, eager to discover the realities buried under the sand, are followed by other logics of the gaze, other temporalities. Rather than exceptional remains, the traces and modest clues of a collective life are preferred.
Avant la poussière fait suite au dernier cycle de résidences du projet Under the Sand. Aux rythmes impactant d’une résidence sur un territoire inconnu, désireuse de découvrir les réalités enfouies sous le sable, succèdent d’autres logiques du regard, d’autres temporalités. Aux vestiges exceptionnels sont préférés les traces et les indices modestes d’une vie collective.

2018 – 2017

17 novembre 2017 – 30 juin 2018 / November 17, 2017 – June 30, 2018
Newwwar. It’s Just a Game?, Fondation Barthélémy Toguo, Bandjoun Station, Cameroun.
Artists : Léa Belooussovitch, Matthieu Boucherit, Thibault Brunet, Nidhal Chamekh, Wanko Cubart, Alexandre d’Huy, Harun Farocki, Omer Fast, Mounir Fatmi, Thierry Fournier, Hortense Gauthier, Alain Josseau, Annick Kamgang, Léa le Bricomte, Émeric Lhuisset, Gastineau Massamba, Wilfried Mbida, Alioum Moussa, Massinissa Selmani, Victoire Thierrée, Barthélémy Toguo, Aurélien Vret, Charlotte Yonga.
Avec une performance de Christian Etongo et Gabriella Badjeck.
>> « Newwwar. It’s just a Game? » takes as its starting point the complex apparatus that supports the visibility of war, making it an almost fictional device, where fantasy, play and the manipulation of affects reign.
Newwwar. It’s Just a Game? aborde l’appareillage complexe qui soutient la visibilité de la guerre. Une guerre qui se joue désormais à distance, sur un mode télécommandé, fictionnalisé, mise en scène, où règne le fantasme occidental du jeu et de la domination. Analysant les décalages de perception du conflit, son appareillage technologique et son business, l’exposition utilise l’imaginaire du drone pour établir un parallèle avec la françafrique.

2017

3-17 novembre / November 3rd to 17th
– Résidence de création Newwwar. It’s just a Game, Bandjoun Sation, Cameroun.



29 septembre – 25 octobre / 29th September – 25th October
Metaxu. Le séjour des formes, B’Chira Art Center, Tunis, Tunisie.
Pour le projet Under the Sand #3, à l’invitation de Souad Mani et de Wilfried Nail. 
Co-curating Fatma Cheffi.
Artists : Imen Bahri, Minhee Kim, Farah Khelil, Amélie Labourdette, Souad Mani, Wilfried Nail, Pascale Rémita, Ali Tnani, Benoit Travers, Haythem Zakaria.
>> L’exposition Metaxu présentée au B’Chira Art Center fait suite à la troisième résidence organisée par le projet Under The Sand dans la région de Gafsa. Elle prolonge les problématiques de la première exposition intitulée Nucléus qui s’est tenue en décembre 2016 à Nantes, lors du retour du premier volet de résidences.

11 – 24 mai / May 11th to 24th
– Résidence de création Under the Sand, Gafsa, Tunisie.
>>
« Under the Sand » is a project of transdisciplinary artistic encounters with an international dimension that is long-term (2016 – 2018). The aim of this project is to enhance the value of the Gafsa territory located at the gateway to the Tunisian desert. It creates exchanges between Tunisian and French artists, through a series of residencies and exhibitions in Tunisia and France.
Under the Sand est un projet de rencontres artistiques transdisciplinaires à dimension internationale qui s’inscrit dans la durée (2016 – 2018). Ce projet a pour ambition la valorisation du territoire de Gafsa situé aux portes du désert tunisien. Il crée des échanges entre des artistes tunisiens et des artistes français, au travers d’une suite de résidences et d’expositions en Tunisie et en France.

9 février – 30 avril / February 9th – April 30th
Go Canny! Poétique du sabotage, Villa Arson x La Station, en partenariat avec Le Dojo et le magazine culturel la Strada, Nice.
Co-curating Nathalie Desmet et Eric Mangion.
Artists :  Emilien Adage, Cécile Babiole, Babi Badalov, Fayçal Baghriche, Stéphane Bérard, Jeanne Berbinau Aubry, Claude Cattelain, Marc Chevalier, Nicolas Daubanes, franckDavid, DeYi Studio, Amandine Ducrot, IKHÉA©SERVICES, Jean-Baptiste Ganne, Dora Garcia, Alexandre Gérard, Cari Gonzalez Casanova, Raychel Carrion Jaime, kom.post, Laurent Lacotte, Maxime Marion & Emilie Brout, Marie-Ève Mestre, Simon Nicaise, Hervé Paraponaris, Jérôme Pierre, Julien Prévieux, Marie Reinert, Michaël Sellam, Marine Semeria, Charles Stankievech, State of Sabotage (SoS), Thomas with Olivier, et Yann Vanderme.
Ainsi qu’une carte blanche proposée par DISNOVATION.ORG : Morehshin Allahyari & Daniel Rourke, Zach Blas, Heather Dewey-Hagborg, Janez Janša, Janez Janša, Janez Janša, Labomedia, Julian Oliver, Gordan Savicic et Danja Vasiliev
>> The exhibition « Go Canny! The Poetics of Sabotage » is conceived as a sabotage manual, a kind of direct action guide that offers visitors recipes for social change.
L’exposition Go Canny! Poétique du sabotage se conçoit comme un manuel de sabotage, une sorte de guide d’actions directes qui propose aux visiteurs des recettes pour un changement social.

2016

mars – octobre / March – October
– Direction artistique de la Young International ART FAIR, en collaboration avec le réseau Marais Culture + (Musée Picasso, Archives nationales, Musée des arts et métiers, Maison européenne de la photographie, le Carreau du Temple, Musée Cognacq-Jay, Cité Internationale des arts).

4 février – 28 mars / February 4th – March 28th
TheSquareMeter, exposition personnelle de Luc Lapraye, Galerie Laure Roynette, Paris.
Co-curating Colette Poitevin.
>> Questioning the art market, the exhibition « TheSquareMeter » mimics and undermines the laws of supply and demand. It offers the viewer an abyss of the commercial device and the psychological state of the collector.
Sondant le marché de l’art, l’exposition TheSquareMeter mime et mine les lois de l’offre et de la demande. Elle propose au spectateur une mise en abîme du dispositif marchand et de l’état psychologique du collectionneur.

2015

23 – 25 octobre / October 23rd – 25th
Générescences, Carrousel du Louvre, Paris.
Co-curating Julien Verhaeghe.
Artists : Barberot Sylvain, Jennifer Caubet, Charlotte Charbonnel, John Cornu, Boris Lafargue, Nicolas Momein, Aurélie Mourier, Thomas Tronel-Gauthier.
>> With « Générescence », the works invasively conquer space in order to reconfigure it. Spaciovores, they also work by mutual contamination.
Avec Générescence, les œuvres conquièrent l’espace de manière invasive de façon à le reconfigurer. Spaciovores, elles fonctionnent aussi par contaminations réciproques.

24 – 27 septembre / September 24th – 27th
Cannibalisme <> Animalisme, appartement privé, Boulevard Malesherbes, Paris.
Co-curating Julien Verhaeghe.
Artists : Ghyslain Bertholon, AJ Dirtystein, Cécile Hug, Inès Kubler, Frédérique Loutz, Erik Nussbicker, Lionel Sabatté, Barthélémy Toguo, Valérie Vaubourg, Elodie Wysocki.
>> For « Cannibalism <> Animalime », the works are displayed alongside the furniture of a bourgeois apartment as well as the instruments of a medical practice. Immersed in a subdued atmosphere, they tell their own story of domestication, from room to room. Staged on the borderline between decorative and utilitarian, the works nevertheless exercise a critical perspective.
Pour Cannibalisme <> Animalime, les œuvres côtoient le mobilier d’un appartement bourgeois ainsi que les instruments d’un cabinet médical. Plongées dans une atmosphère tamisée, elles racontent leur propre histoire de la domestication, de pièce en pièce. Mises en scène, à la frontière du décoratif ou de l’utilitaire, les œuvres n’en exercent pas moins une perspective critique.